Culpabilité ou Responsabilité
Des fautes… comme le nez au milieu du visage ! Culpabilité ou responsabilité ?
Il m’arrive, parfois, régulièrement, … bref il m’arrive lorsque je poste des publications sur les réseaux sociaux d’y laisser des fautes d’orthographe. Cela est encore arrivé la semaine dernière !
La nuit qui a suivi cette constatation, un cauchemar s’est invité au milieu de la nuit.
Je donnais une formation à a maison, il y avait plusieurs choses non-gérées. Le lieu n’était pas prêt, il manquait du matériel, des participants arrivaient bien avant l’heure annoncée, il y avait en même temps des enfants à la maison sur lesquels veiller, l’assistante qui me secondait était perdue… soit la catastrophe !
Me voir fauter de la sorte dans mon organisation est un vrai cauchemar en pleine semaine de congés!
Réveillée, après ces 2 incidents en quelques heures, émerge l’idée de ce récit, de ce thème : les erreurs : culpabilité ou responsabilité ?
Repensez à une de vos dernières erreurs commises. Car qui n’en vit pas ? Existe-t-il une vie sans erreur? Pouvons-nous nous mettre en route sans ces erreurs qui nous poussent à l’apprentissage? Voilà bien des thèmes à explorer prochainement!
Et suite à cette erreur, ces erreurs qui se rappellent à vos souvenirs, comment avez-vous réagi? Quelles sensations, ressentis, vous restent-ils aujourd’hui?
Un zeste de culpabilité ? Et si la culpabilité était l’habilité à se donner des coups ! Se flageller, s’auto-juger, se critiquer.
Et surtout, si elle maintenait notre attention tournée vers le passé ! Sur ce qui s’est passé et que nous ne pouvons pas changer ! Car le passé est bien passé !
A quoi servirait alors la culpabilité, si ce n’est à nous déprécier, nous sous-estimer, nous dévaloriser, nous bloquer….
Que faire alors ? Développer l’habilité à trouver des réponses, développer la responsabilité ! Et notre aisance à regarder vers le futur, à agir maintenant pour demain !
Facile à dire ! Comment faire?
Quand je me juge être coupable, comment est-ce que je me sens ?
En tension, irritée, fâchée, énervée, … ou d’autres nuances de la colère ?
Et derrière cela aurait-il une peur ? Peur d’être jugée, de n’être vue qu’à travers ce prisme ?
Et aussi déçue, désemparée, il me semblait avoir fait ce qui était possible à ce moment-là…
Juste qu’une fois encore j’ai agi trop vite ! Autre thème à développer…
Et vous, comment vous sentez-vous quand vous vous jugez « coupable » ?
Qu’est-ce que cela dit de moi? Aurais-je besoin
- d’être rassurée?
- de sécurité?
- de vivre plus de respect envers moi ?
- de considération?
- d’estime de moi ?
- d’assurance ?
- de confiance dans mes ressources pour agir quoiqu’il arrive ?
- de ….
Et vous, de quoi auriez-vous besoin dans ces moments-là ?
Qu’est-ce que je peux mettre en place à partir de cette conscience ? Quelles réponses puis-je apporter ? Comment prendre responsabilité ?
Poser un acte à partir de la conscience de ce que je vis.
Dans ce cas-ci j’ai choisi
- de retirer la publication avec l’erreur
- de corriger l’erreur et de publier le texte corrigé
- d’écrire ce texte.
Faute avouée serait-elle à moitié pardonnée ? Tiens, encore la peur du regard de l’autre !? Encore un autre thème à explorer !
Ce texte me permet de m’exprimer, de partager ce que je ressentais, vivais intérieurement.
Cela a nourri chez moi des besoins d’expression, de considération, de respect de moi, d’estime, de confiance en moi, d’action, de mouvement, d’évolution, de …..
Et en l’écrivant au milieu de la nuit, des besoins de paix, calme, sérénité, quiétude, lâcher-prise, ….
Et vous, que pourriez-vous mettre en place par rapport à votre situation ?
Et à l’avenir, quelle réponse apporter ? Quelle leçon en retirer ?
Ralentir, laisser un temps de repos dans l’action, prendre recul, ouvrir un regard critique, observer, mettre du temps et de l’énergie en amont (avant la publication, l’action) pour en « gagner » en aval (plus besoin de correction, de réparation).
Et vous, voyez-vous un enseignement à tirer de votre expérience ?
Tiens, au fond, veiller à une orthographe plus respectueuse des règles, serait-ce aussi une manière, parmi bien d’autres, de prendre soin de moi ?
A bientôt, pour d’autres partages. Avec ou sans fautes ;)
Gilkidom, 5 mars 2020
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veronique (vendredi, 06 mars 2020 00:40)
je pense que se rendre compte que l on a fait une faute une erreur est deja une preuve de conscience eveillée.
je pense aussi que c est en faisant des fautes que l on peut alors se corriger et devenir meilleur.
et je pense surtout que la perfection n existe pas sur terre donc pourquoi tellement se tourmenter quand on fait une erreur.
savoir se pardonner soi-même est une etape aussi importante que de savoir pardonner son prochain.
et je crois aussi que la Vie ds son sens spirituelle a le don du pardon car si la justice des hommes peut être corrompue celle de Dieu est fondamentalement réelle.
y croire est un pansement sur les blessures ec la culture de l esperance
Michèle (vendredi, 06 mars 2020 10:18)
Ah nos erreurs qui on tellement été pénalisées quand nous étions jeunes au point que parfois on en cauchemarde encore adulte. Perso, j'ai trouvé une mini-parade, grâce à l'homme de ma vie qui l'a mise en évidence. Une sorte d'humour qui me permet de dédramatiser quasi illico. J'inverse un maxime bien connue qui devient: c'est en tapant sur un clou qu'on se tape sur les doigts. Cela me permet de regarder les choses avec la distance nécessaire et de continuer à entreprendre sur mon chemin avec une certaine légèreté